Les approchées – soirée documentaire

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#projection #parole #LaVentouse

Les approchées – soirée documentaire

De la naissance du fil barbelé à l’usage des abattoirs, l’appropriation et la clôture des terres résonnent avec la mort normalisée et automatisée du bétail. Les deux films présentés à l’occasion de cette soirée de projection s’emparent de la question du contrôle et de la systématisation du vivant chacun selon une perspective différente. La réalisatrice Sophie Bruneau retrace les origines d’un outil emblématique de la société capitaliste fondée sur la propriété privée tandis que la cinéaste et plasticienne Elsa Maury laisse la caméra s’immerger dans le quotidien d’une bergère où les gestes de vie et de mort se chevauchent en tentant de reprendre les rennes d’une relation organique à l’animal.


Animal on est mal

de Sophie Bruneau

documentaire, 11’ – fr/be, 2014

Objet symbolique de la propriété privée, la clôture, qu’elle soit pour protéger, délimiter ou contraindre, annonce le morcellement du monde et des êtres. Dans le prolongement de son invention, le fil barbelé, indestructible et plus facile à poser, a pris le relai marquant le passage à l’ère industrielle et capitaliste.

Les approchées – soirée documentaire | Octopus
Les approchées – soirée documentaire | Octopus
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Nous la mangerons, c’est la moindre des choses

d’Elsa Maury

documentaire, 67’ – fr/be, 2020

Nathalie, bergère dans le piémont cévenol, apprend à tuer ses bêtes. Le film suit les gestes d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention. Elle est prise sans relâche dans une interrogation à propos des manières de bien mourir pour ces êtres qui nous font vivre. Quel goût a la tendresse?

Les approchées – soirée documentaire | Octopus
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